Ancienne criée XXème

Musée des phares & balises

Statut

Idée

Ville

Brest

Client

Département du Finistère

Construite en 1950 sur le port de commerce, la criée de Brest a accompagné l’essor de la pêche industrielle. Sa charpente en béton armé dégage de vastes volumes, tandis que ses façades en brique et béton, percées de baies vitrées, apportaient lumière et ventilation aux halles animées par les ventes quotidiennes. Lieu de rencontres, de négoces et de vie, elle incarne une époque où la pêche industrielle structurait l’économie et l’identité brestoise. Désaffecté avec le déclin de la vente en gros, le site demeure un repère familier dans le paysage portuaire. Sa reconversion en Musée des phares et balises transforme ce lieu d’échanges en espace de transmission de la culture maritime, reliant l’histoire des pêches à celle des marins et des signaux lumineux qui jalonnent les côtes.

Arsenal militaire XIXème

Médiathèque Tarbes

Statut

Idée

Ville

Tarbes

Client

Agglomération Tarbes Lourdes Pyrénnées

Le bâtiment 111 de l’ancien Arsenal de Tarbes, édifié en 1871, est un témoin majeur du patrimoine militaire et industriel de la ville. Long de 160 mètres, il se distingue par ses travées métalliques, ses façades de briques et de pierres, et ses larges baies en arc plein cintre. D’abord dédié à l’usinage de canons puis à la production d’artillerie, il est abandonné après les restructurations de GIAT Industries et acquis par la collectivité en 2006. Sa transformation en médiathèque s’inscrit dans une stratégie ambitieuse : offrir un équipement dédié aux livres, enrichi de médiation numérique et d’animation culturelle. Le passage d’un atelier militaire à un lieu de savoir symbolise la reconquête d’un patrimoine lourd d’histoire.

Bâtiment administratif XIXème

Médiathèque & musée

Statut

En étude

Ville

Pont-Péan

Budget

4 900 000 €

Client

Commune de Pont-Péan

Au sud de Rennes, le bâtiment administratif de l’ancienne mine de Pont-Péan est l’un des derniers témoins d’un site d’extraction de galène argentifère actif du XVIIIᵉ au début du XXᵉ siècle. Édifié au XIXᵉ siècle, il présente un volume allongé de deux niveaux, couvert d’une toiture en ardoise. Ses façades en pierre et brique, rythmées par des baies régulières, reflètent la solidité et la fonctionnalité caractéristiques de l’architecture industrielle de l’époque. Fermée en 1904, la mine a laissé galeries et terrils, mais le bâtiment administratif subsiste comme repère patrimonial. Sa reconversion en médiathèque-musée relie mémoire ouvrière et culture contemporaine et transforme un lieu de labeur en espace de transmission.

Bâtiment de casernement troupe XIXème

Ateliers d'artistes

Statut

En chantier

Ville

Nantes

Budget

4 800 000 €

Client

Ville de Nantes

Construite au XIXᵉ siècle pour accueillir les troupes d’infanterie, la caserne Mellinet illustre l’architecture militaire de l’époque : une construction en pierre et brique, rythmée par des travées régulières et de hautes fenêtres. À l’intérieur, de grands volumes et une charpente traditionnelle confèrent au lieu une qualité spatiale propice à sa reconversion. Un de ses bâtiments est transformé en ateliers d’artistes, conservant la force expressive de l’enveloppe historique et en l’adaptant à de nouveaux usages créatifs. L’ancien site militaire devient ainsi un pôle de production et de diffusion artistique.

Chapelle XIXème

Musée Rodin

Statut

Idée

Ville

Paris

Client

Établissement public du musée Rodin

Le musée Rodin occupe l’hôtel Biron, construit entre 1727 et 1732 par l’architecte Jean Aubert pour Abraham Peyrenc de Moras. Exemple du classicisme français, il se distingue par ses façades ordonnancées, ses hautes baies et l’articulation entre cour d’honneur, logis et jardin à la française. Transformé en établissement religieux au XIXᵉ siècle, il est complété en 1876 par une chapelle néogothique de Jean Just Gustave Lisch. Depuis 1919, le jardin accueille les sculptures de Rodin, dans une scénographie qui met en valeur le dialogue entre nature et art. Sauvé de la démolition grâce à Rodin, l’hôtel Biron devient musée après son legs à l’État. Classé Monument Historique en 1926, il a fait l’objet de restaurations régulières. Chaque année, environ 600 000 visiteurs découvrent ce lieu emblématique où patrimoine architectural et œuvre artistique dialoguent.

Couvent de la visitation XIXème

Auberge de jeunesse

Statut

Idée

Ville

Roubaix

Client

Ville de Roubaix

Édifié en 1869 pour accueillir une communauté de religieuses visitandines, le couvent de la Visitation de Roubaix illustre l’essor spirituel et urbain du XIXᵉ siècle. Construit en brique et pierre, il s’organise autour d’un cloître carré, encadré par des ailes conventuelles abritant dortoirs, réfectoires et salles de prière. L’église conventuelle, de style néogothique sobre, se distingue par ses voûtes élancées et ses hautes baies ogivales. Désaffecté au XXᵉ siècle, il est tour à tour transformé en établissement scolaire, en locaux administratifs puis en espaces associatifs. Malgré ces usages, ses volumes majeurs sont demeurés intacts et conservent une forte valeur patrimoniale. Un projet d’auberge de jeunesse avait imaginé le cloître en jardin collectif. Bien que non retenue, cette proposition révèle le potentiel de réinvention de ce site patrimonial.

École Jules Ferry XIXème

Musée du dessin de presse

Statut

Idée

Ville

Paris

Client

OPPIC

Le musée du dessin de presse prend place dans un ancien bâtiment scolaire du début du XXᵉ siècle, typique de l’architecture des écoles dites « Jules Ferry » construites à Paris. Ces édifices se distinguent par leur façade en brique rehaussée de pierre, leurs hautes baies régulières et leurs toitures en ardoise percées de lucarnes. L’ancienne école conserve la rigueur de son organisation : grands couloirs, salles de classes alignées et préau central, qui traduisent l’idéal républicain d’instruction et de discipline collective. Ce cadre est réinterprété pour accueillir un musée consacré au dessin de presse, intégrant salles d’exposition, espaces de consultation et ateliers de médiation. À travers l’histoire des écoles Jules Ferry, le musée s’inscrit dans une continuité symbolique : celle de l’éducation, de la liberté d’expression et du partage citoyen.

Gare transatlantique XIXème

École des Beaux-Arts Nantes/Saint-Nazaire

Statut

Livré

Ville

Saint-Nazaire

Budget

6 000 000 €

Client

Ville de Saint-Nazaire

Édifiée en 1867 pour relier le port de Saint-Nazaire au réseau ferroviaire, la gare transatlantique marque une étape décisive dans l’histoire du voyage maritime. Située face aux quais, elle permettait aux passagers de rejoindre directement les grands paquebots en partance vers les Amériques, faisant de la ville une porte d’entrée vers le monde. L’édifice, caractérisé par ses volumes vastes, ses charpentes métalliques et ses halls lumineux, traduisait l’ambition moderne d’une cité tournée vers le commerce et le transport international. Au fil du temps, la gare a vu défiler les plus prestigieux transatlantiques, symboles de vitesse et de confort, et fut le théâtre d’un trafic intense qui contribua à la renommée du port. Bien que ses usages aient évolué avec le déclin des liaisons maritimes, le bâtiment demeure un repère emblématique du patrimoine portuaire de Saint-Nazaire, témoin d’une époque où la ville s’affirmait comme l’un des grands ports transatlantiques français.

Grands ensembles XXème

Musée des Beaux-Art de Rennes

Statut

Livré

Ville

Rennes

Budget

1 900 000 €

Client

Musée de Beaux-Art de Rennes

Construit dans les années 1950 et 1960, le quartier de Maurepas est l’un des grands ensembles emblématiques de Rennes. Pensé pour répondre à la crise du logement de l’après-guerre, il illustre l’urbanisme fonctionnel de la période, avec ses barres et tours organisées autour de vastes espaces ouverts. Destiné à accueillir des milliers de familles, il fut conçu comme une « ville dans la ville », intégrant écoles, commerces et équipements publics. L’architecture, sobre et répétitive, traduit les principes du logement social de masse, où la rationalité constructive prime sur l’ornement. Mais au-delà des formes, Maurepas a été le théâtre d’une histoire sociale et humaine marquée par la mixité, la jeunesse et une vie associative riche. Malgré les difficultés liées à la densité et au vieillissement du bâti, le quartier conserve une forte identité, portée par ses habitants et par les programmes de rénovation urbaine qui cherchent aujourd’hui à le transformer sans effacer sa mémoire.

Halle industrielle XIXème

Galerie d'Art contemporain

Statut

Idée

Ville

Creil

Client

Ville de Creil

Édifiée en 1903, l’usine Fichet de Creil fait partie du réseau des sites de la société fondée par Alexandre Fichet, spécialisée dans la fabrication de coffres-forts. De plan rectangulaire, elle développe près de 4 900 m² sur deux niveaux et une mezzanine. Sa façade en brique sur la rue Jean-Jaurès, marquée par trois frontons et de hautes baies cintrées, illustre la sobriété et la rigueur de l’architecture industrielle du début du XXᵉ siècle. La halle est couverte d’une charpente métallique reposant sur des poteaux rivetés et des poutres triangulées, qui libère un vaste volume central éclairé par des verrières zénithales. Cette clarté structurelle, associée à la robustesse des matériaux, confère au lieu une monumentalité fonctionnelle et lisible. Transformée en garage puis en entrepôt, l’usine a progressivement perdu une partie de sa lisibilité originelle. Elle demeure néanmoins un repère patrimonial majeur de Creil, témoin de son histoire ouvrière et de son essor industriel. Sa réhabilitation vise à préserver l’authenticité de ses façades de brique et de sa charpente métallique, tout en l’inscrivant dans une dynamique urbaine nouvelle, tournée vers des usages culturels et collectifs.

Maison de la Culture XXème

Maison de l'agglomération

Statut

En étude

Ville

Bourges

Client

Agglomération de Bourges

Inaugurée en 1963 sous l’impulsion d’André Malraux, la Maison de la culture de Bourges incarne la volonté de rendre la culture accessible à tous. Conçue par l’architecte Michel Pinon, son architecture moderniste associe transparence et innovation constructive. Sa façade sobre et rythmée, son vaste hall vitré et sa salle de spectacles dotée d’une acoustique remarquable illustrent l’ambition de l’époque. Classée monument historique en 1992, elle ferme en 2010. Sa restauration vise à préserver l’œuvre de Pinon tout en réinventant ses espaces pour accueillir une programmation élargie et adaptée aux pratiques contemporaines.

Maison d'Illustre XVIIème

Pavillon d'accueuil Clemenceau

Statut

Livré

Ville

Saint-Vincent-sur-Jard

Budget

500 000 €

Client

Centre des Monuments Nationaux

Au bord de l’océan Atlantique, à Saint-Vincent-sur-Jard, la maison de Georges Clemenceau témoigne de l’intimité d’un grand homme d’État. Louée par Clemenceau en 1919 après son retrait de la vie politique, cette ancienne demeure de pêcheurs, sobre et robuste, se distingue par ses murs blanchis à la chaux, ses toits de tuiles et son jardin clos ouvert sur les dunes. C’est dans cette maison simple, en dialogue constant avec la mer, que l’ancien président du Conseil passa les dernières années de sa vie. Loin de la capitale, Clemenceau y cultiva un art de vivre marqué par la lecture, l’écriture et le soin de son jardin, conçu en terrasses à la manière d’un tableau impressionniste. L’architecture modeste du logis, associée à l’aménagement raffiné de ses pièces et à la présence du mobilier d’origine, restitue avec force l’atmosphère d’un lieu habité et préservé. Classée monument historique en 1929 et transformée en musée national en 1937, la maison conserve intact le souvenir de son illustre occupant. Elle offre aux visiteurs un regard sensible sur la personnalité de Clemenceau, entre vie publique et retraite méditative face à l’océan.

Maison natale de Georges Clemenceau XVIIIème

Musée National Clemenceau

Statut

Livré

Ville

Mouilleron-en-Pareds

Budget

2 100 000 €

Client

Ministère de la culture

Située au cœur du bourg vendéen de Mouilleron-en-Pareds, la maison natale de Georges Clemenceau conserve l’empreinte du futur « Père la Victoire ». Construite au XVIIIᵉ siècle, cette demeure de notable, sobre et élégante, est reconnaissable à sa façade en pierre claire rythmée par de hautes ouvertures et à son plan traditionnel organisé autour d’un couloir central. C’est là que Clemenceau vit le jour en 1841 et passa son enfance, avant de s’orienter vers une carrière politique marquée par son rôle majeur lors de la Première Guerre mondiale. Transformée en musée national, la maison présente aujourd’hui un parcours consacré à la jeunesse et à l’ascension politique de Clemenceau. Les salles restituent l’atmosphère d’un foyer vendéen du XIXᵉ siècle, avec mobilier, portraits et objets familiaux, tout en mettant en valeur des documents et archives retraçant l’itinéraire de l’homme d’État. Classée monument historique, elle forme avec la maison natale du maréchal de Lattre de Tassigny, située à proximité, un ensemble muséal unique dédié à deux grandes figures de l’histoire nationale.

Manufacture XIXème

Pépinière & hôtel d’entreprises

Statut

Idée

Ville

Lisieux

Client

Communauté de communes de Lisieux

Construite en 1860 par l’ingénieur Burel pour l’industriel Jean Fournet, la filature d’Orival marque l’essor du textile à Lisieux au XIXᵉ siècle. Équipée de plus de 300 métiers, d’une machine à vapeur et d’une cheminée de 56 mètres, elle incarne la modernité industrielle de son temps. Ravagée par un incendie en 1861, elle est aussitôt reconstruite et agrandie avec une peignerie et de nouveaux ateliers. Devenue la propriété du sénateur Paul Duchesne-Fournet puis de la famille Mommers, elle prospère jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Après l’arrêt du textile en 1954, le site est repris par l’entreprise Wonder, qui emploie jusqu’à 800 personnes dans les années 1970. Fermée en 1985, elle conserve aujourd’hui ses principaux ateliers, témoins de l’histoire ouvrière locale. Sa reconversion en Maison de la Création valorise la halle industrielle et ses verrières tout en introduisant des espaces collaboratifs contemporains.

Palais du Tau UNESCO Vème

Musée du sacre des Rois de France

Statut

Idée

Ville

Reims

Client

Centre des Monuments Nationaux

Ancienne résidence des archevêques de Reims, le palais du Tau est étroitement lié à l’histoire des sacres royaux. Situé au pied de la cathédrale, il tire son nom de sa forme en T (« tau » en grec). Reconstruit aux XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècles par Jules Hardouin-Mansart et Robert de Cotte, il mêle rigueur classique et monumentalité. Ses façades sobres, son grand escalier et ses salons richement décorés illustrent l’art de vivre de l’aristocratie ecclésiastique de l’époque. Le palais accueillait les rois de France à la veille de leur sacre, ainsi que les fastueux banquets qui suivaient la cérémonie. Transformé après la Révolution, il a connu divers usages avant d’être restauré au XXᵉ siècle. Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO avec la cathédrale et l’ancienne abbaye Saint-Remi, il abrite aujourd’hui le musée de l’Œuvre, présentant trésors et ornements liés au sacre. Témoignage exceptionnel de l’histoire monarchique et religieuse, le palais du Tau relie patrimoine bâti et mémoire nationale.

Place Graslin XVIIIème

Playground 2021, Oeuvre Versus

Statut

Livré

Ville

Nantes

Client

Le Voyage à Nantes

Aménagée à la fin du XVIIIᵉ siècle, la place Graslin est l’un des hauts lieux du patrimoine urbain de Nantes. Conçue par l’architecte Mathurin Crucy à partir de 1780 dans le cadre d’un ambitieux plan d’urbanisme, elle illustre la volonté des élites commerçantes de doter la ville d’un centre monumental digne de son essor économique. Bordée d’immeubles classiques aux façades régulières et rythmées par des balcons de fer forgé, elle s’organise autour du théâtre Graslin, inauguré en 1788, dont la colonnade néoclassique domine l’espace. Au fil du temps, la place est devenue un lieu de promenade, de sociabilité et de culture, accueillant cafés, commerces et spectacles. Son dessin harmonieux, l’élégance de ses perspectives et l’unité de son architecture en font un exemple remarquable d’urbanisme des Lumières. Classée au titre des monuments historiques, la place Graslin demeure aujourd’hui un symbole du patrimoine nantais et un espace vivant, où se mêlent histoire, culture et vie quotidienne.

Site archéologique gallo-romain Ier & IIème

Pavillon d'accueil

Statut

En étude

Ville

Sanxay

Budget

700 000 €

Client

Centre des Monuments Nationaux

Occupé entre le Ier et le IVᵉ siècle, le site gallo-romain de Sanxay constitue l’un des ensembles archéologiques les mieux conservés de la Gaule. Implanté au bord de la Vonne, il rassemblait un sanctuaire dédié aux divinités guérisseuses, un théâtre pouvant accueillir près de 6 500 spectateurs et des thermes monumentaux. L’implantation des édifices dans le paysage vallonné témoigne de la maîtrise de l’urbanisme romain et de la vitalité d’une petite cité prospère. Redécouvert au XIXᵉ siècle et classé Monument Historique, le site révèle avec une grande lisibilité les traces de la vie religieuse, sociale et culturelle en Gaule romanisée. L’amphithéâtre, encore utilisé aujourd’hui pour des spectacles estivaux, prolonge l’esprit originel du lieu en lui conférant une résonance contemporaine.

Usine des forges XIXème

Musée des forges

Statut

En étude

Ville

Inzinzac-Lochrist

Budget

3 500 000 €

Client

Commune de Inzinzac-Lochrist

Implantées en 1860 sur les rives du Blavet, les forges d’Inzinzac-Lochrist ont marqué l’histoire industrielle bretonne. Fondées pour alimenter les conserveries en acier, elles employaient plus de 3 000 ouvriers dans les années 1930 et ont façonné une véritable cité ouvrière. L’activité cesse en 1966, laissant des friches industrielles importantes. Pour préserver cette mémoire, Gisèle Le Rouzic fonde en 1978 l’écomusée des Forges, installé dans l’ancien laboratoire de l’usine. Enrichi en 1989 par une extension de l’architecte P. Pincemaille, il abrite aujourd’hui plus de 6 700 objets retraçant l’histoire ouvrière et industrielle du site. Labellisé Musée de France en 2002, il demeure un lieu de transmission et prépare une restructuration destinée à moderniser la muséographie et renforcer son rôle de pôle culturel et patrimonial.