L’Escale se veut le vaisseau amiral d’un projet territorial ambitieux, destiné à consolider la filière aéronautique et hydravion au cœur des Grands Lacs. Son architecture modulaire, inspirée des hangars Latécoère, conjugue flexibilité, fonctionnalité et pérennité dans une composition simple mais expressive. Ancré localement par son langage bois, le bâtiment s’organise autour de patios plantés favorisant bien-être, convivialité et appropriation des espaces. La conception bioclimatique en fait un édifice passif, intégrant géothermie, ventilation naturelle et matériaux durables pour une faible empreinte environnementale. L’ensemble incarne une architecture démonstrative, à la fois économique, adaptable et tournée vers l’innovation responsable.

L’ancienne maison de la Culture de Bourges, l’une des quatre premières de France, inaugurée par Malraux, se transforme. Tout en conservant son ADN culturel et artistique, ce bâtiment iconique de la ville devient la nouvelle Maison d’agglomération. L’épure des géométries, des ouvertures et des façades redonne sa lisibilité et sa stature à l’édifice. A l’intérieur, les volumes, la lumière et les cadrages invitent les habitants à profiter d’une exposition, d’un repas, ou du jardin. Bien au-delà d’un simple bâtiment administratif, le projet fait renaître les ambitions fédératrices et universalistes de ses origines.

Le nouvel édifice se glisse sobrement le long du bâtiment emblématique construit par Jacques Rougerie. Entouré d’un biotope dunaire et d’une zone humide renaturés, le projet fait le choix de la sobriété énergétique et de la simplicité formelle. Reflétant le paysage le jour, il dévoile le soir venu, toute la richesse des recherches menées par les étudiants et les enseignants de cette école unique en France.

Le projet ajoute une extension au bâtiment existant afin de transformer l’ensemble en un Learning-Center, lieu central et structurant de l’école de commerce. Cette nouvelle construction s’implante au cœur de l’îlot existant, à l’emplacement de l’ancien patio, dans une logique de densification par le centre. Elle permet de recentrer les circulations, d’intensifier les usages et de fédérer les entités existantes autour d’un pôle commun. L’architecture, sobre et rationnelle, repose sur une trame claire, des plateaux flexibles et des circulations fluides, favorisant la modularité des espaces pédagogiques, collaboratifs et informels. L’ensemble forme un outil d’apprentissage contemporain, agile et évolutif, en phase avec les nouvelles pratiques de l’enseignement supérieur en management.

Le parcours muséal imaginé pour le palais du Tau devient une procession immersive, scandée par des dispositifs sensoriels et scénographiques évoquant la solennité du sacre royal. Le projet valorise l’existant tout en introduisant des interventions subtiles mais marquantes, renforçant l’identité palatiale du lieu. L’architecture agit comme une mise en scène dramatique, reliant contemplation et surprise, mémoire et modernité. Ainsi, chaque espace devient un théâtre d’émotions où le visiteur vit une expérience physique, visuelle.

Le pavillon d’accueil forme la porte d’entrée du jardin imaginé par Clemenceau et Monet. Il respecte la dimension patrimoniale tout en s’affirmant et définit clairement le passage de l’espace public à l’espace privé et intime du personnage. Simple monolithe de béton émergeant du sol, cette nouvelle composante du paysage se confond avec les tonalités du sable, évoluant au fil des marées, du climat et des saisons.

Niché à la lisière du site gallo-romain et légèrement en surplomb des vestiges, le nouveau bâtiment d’accueil et d’interprétation figure le seuil d’entrée. Ce monolithe de béton de site ménage des surprises, des cadrages pour plonger le visiteur au cœur du site archéologique. Le pavillon d’accueil ne s’efface pas devant le patrimoine, mais devient le trait-d’union entre le paysage, l’histoire, l’architecture et les visiteurs.

Imaginée comme une halle publique, la nouvelle médiathèque rassemble les usages, les bâtiments et les habitants. Centrale et rayonnante, elle adopte une façade entièrement vitrée qui donne à voir l’intérieur et invite naturellement à entrer. A l’intérieur, le bois, généreux et chaleureux, incite à la détente et au partage dans une ambiance lumineuse et réconfortante. Affirmé, sensible et épuré, le nouvel édifice s’inscrit dans le tissu urbain tout en affirmant son ambition culturelle.

La nouvelle médiathèque se distingue du contexte néo-breton qui l’entoure par une architecture sobre et affirmée. Le projet transforme cet ensemble hétéroclite en un monolithe minéral reprenant les codes et les tonalités de la citadelle Vauban voisine. A l’intérieur, de larges cadrages sur la ville et le jardin invitent les lecteurs à s’installer. Simple, élégant et contemporain, ce nouveau volume singulier ouvre de nouvelles perspectives pour faire vivre la Culture au cœur de la ville.

L’extension de la mairie s’affirme par sa géométrie épurée dans le centre-bourg de cette petite commune rurale. La façade de briques artisanales et locales moulées main, insère harmonieusement cette greffe contemporaine dans le paysage. Dans la salle du conseil et des mariages, la lumière, filtrée par la paroi de briques ajourées, offre une ambiance sensible et solennelle tout en dessinant un fond de scène ludique pour les écoliers voisins.

Simple, brut et efficient, le projet se traduit par la dualité entre le volume en béton, massif, introverti, et inscrit dans la topographie ; et le volume en acier galvanisé, aérien ouvert, et en surplomb du terrain. Le premier accueille les vestiaires des footballeurs quand le second offre un point de vue privilégié pour les spectateurs qui viennent les encourager.

L’extension en bois sombre et verre joue sur la transparence, l’ouverture et la porosité, créant un lien fort entre la ville, le musée et le paysage du Blavet. Elle s’inscrit dans une démarche de dialogue entre le contemporain et l’ancien, en prolongeant la trame longiligne des anciennes nefs industrielles. L’architecture puise dans le vocabulaire vernaculaire, pour ancrer le bâtiment dans son territoire. L’ensemble est pensé comme un espace évolutif, fluide, sans cloison, valorisant le contenu par sa simplicité expressive. Cette sobriété formelle cache une richesse d’ambiances et de cadrages, transformant le musée en véritable vitrine vivante du patrimoine local.

Au cœur de ce bourg breton ponctué de façades de schistes et de toitures d’ardoises, ce tiers-lieu se distingue par son horizontalité et ses tonalités claires. A l’intérieur, dans une ambiance épurée, les fonctions s’imbriquent sans frontières de sorte à favoriser les rencontres et les échanges. Elles gravitent autour de la salle de spectacle à l’italienne, le cœur de l’équipement. Ouverte, fédératrice et contemporaine, cette nouvelle architecture devient le lieu de partage et de culture privilégié des habitants.

Le projet s’intègre dans le site du Sillon de Talbert par une architecture fragmentée et contextualisée, composée de trois volumes articulés autour d’une longère préexistante. L’ensemble évoque un petit hameau, préservant les vues et la qualité paysagère du site tout en accompagnant la renaturation écologique du lieu. Construit en béton teinté aux nuances sableuses, il assure robustesse, pérennité et sobriété d’entretien. Le bâtiment accueille un centre de bien-être à l’ambiance singulière, prolongeant la sérénité du paysage environnant.

Au cœur du bourg se détache la silhouette élancée en briques de l’ancien bâtiment administratif de la mine de plomb argentifère. La légèreté et l’horizontalité de l’extension s’adresse elle aux passants, aux habitants qu’elle invite naturellement à entrer. A l’intérieur, les tonalités chaudes et mouvantes de la terre crue évoquent le rapport à la terre et aux minéraux jadis extraits du site. Élégant, simple et vertueux, le projet renoue avec le sol et son passé tout en projetant les utilisateurs vers l’avenir et de nouvelles histoires à écrire.

L’édifice se distingue de son environnement sombre du fond la vallée en se parant d’un manteau blanc qui joue avec la lumière et signale sa présence. A l’intérieur, l’espace généreux arbore lui aussi des couleurs claires pour davantage mettre en valeur les cadrages sur le paysage et valoriser les collections. Simple, élégant et contemporain, ce nouveau volume singulier poursuit la tradition architecturale audacieuse de la ville.

Le projet propose une construction contemporaine emblématique, conçue comme un signal vertical au cœur du paysage de l’estuaire. Inspiré par le site, le nouveau bâtiment élève une architecture fonctionnelle et poétique, offrant aux visiteurs une ascension immersive vers la compréhension du territoire. L’intervention paysagère accompagne cette émergence en revalorisant la topographie et la biodiversité locale, dans une approche sensible et durable. La muséographie s’articule autour d’expériences interactives et sensorielles, intégrées avec sobriété à l’architecture. Ce projet incarne une vision scénographique du lieu, mêlant exploration, contemplation et transmission environnementale.

La nouvelle médiathèque se détache vis-à-vis du contexte vernaculaire qui l’accueille en arborant une peau sombre, en bois noircit, qui joue avec la lumière et affirme son identité. A l’intérieur, de larges cadrages sur la ville et l’ancien jardin de cure invitent à entrer et à contempler le temps d’une lecture. Intriguant, sensible et contemporain, le nouvel édifice s’inscrit dans la riche histoire locale faite de légendes et autres mégalithes.

Le projet vise à restructurer le site en conciliant performance environnementale, clarté programmatique et qualité d’usage, en réponse au décret tertiaire 2050. Une nouvelle centralité s’installe au cœur du parc, portée par une volumétrie simple et une structure en bois massif, qui affirme une identité architecturale forte. L’organisation spatiale optimise la circulation, favorise les interactions entre programmes et améliore le confort de travail grâce à une orientation bioclimatique. L’approche paysagère enrichit la biodiversité avec des essences locales adaptées au changement climatique. Pensé pour une mise en œuvre rapide, le projet mobilise géothermie, bois, terre crue, ventilation naturelle et dispositifs techniques intégrés pour allier durabilité et flexibilité fonctionnelle.

Le chai émerge du sol tel un affleurement rocheux au cœur de la clairière. En empruntant la rampe qui enlace l’édifice et qui mène à la cave souterraine, le visiteur découvre, dans une atmosphère monacale et minérale, le vin vieillir paisiblement et acquérir les arômes et la texture du grand vin Belargus.

Le projet de rénovation de la chapelle de l’hôtel Biron s’inscrit dans une approche respectueuse du patrimoine, où chaque intervention contemporaine est assumée avec clarté et sobriété. Le pavillon d’accueil en pierre massive réinterprète le portique historique, conciliant élégance monolithique et performance environnementale. L’architecture exprime une relation sensible entre matière et espace, inspirée du geste sculptural de Rodin. La restructuration des espaces d’exposition, des flux et des usages, vise une flexibilité durable tout en renforçant la vocation culturelle et événementielle du musée. Le dialogue entre monumentalité et discrétion confère au lieu une identité à la fois ancrée et renouvelée.

L’œuvre créée pour le Voyage à Nantes s’inspire du rapport à la forme et à l’équilibre des espaces imaginés par l’architecte Mathurin Crucy, qui dessina la place et le théâtre Graslin au 18ème siècle. Elle invite le public à chausser les patins en installant au centre de la place une piste monumentale dévolue à la pratique du patin à roulettes.

Cette exposition rétrospective, présente les premiers travaux de TITAN sous l’angle de la matière. Elle raconte des histoires de rencontres et de projet dérobées. Le travail d’investigation sur les techniques de production, de finition et de mise en œuvre, côtoie des recherches sensibles sur les proportions et les nuances, leurs fluctuations sous la lumière ou encore leurs qualités durables ou évanescentes.

Le bâtiment se déploie comme une scène vivante et inversée, exposant ses coulisses, ses dispositifs techniques et ses dynamiques de création, rompant ainsi avec les codes traditionnels du théâtre. Structuré autour d’un vaste plateau central modulable, il rayonne vers la ville selon une organisation ouverte, traversante et ultra-flexible, propice à la diversité des usages. Son architecture manifeste l’énergie créative du territoire par une façade spectaculaire mêlant verre et rideaux monumentaux argentés, à la fois signal urbain et outil climatique.

Clemenceau était un personnage ambivalent, à la fois complexe et universaliste, il était ami des arts et amoureux des choses simples. Le projet tire parti de cette dualité et dévoile une scénographie et une architecture qui dialoguent entre elles tout en se distinguant. Toujours à la bonne distance, elles forment un ensemble contemporain et épuré au cœur d’un lieu domestique chargé d’histoire, résonnant ainsi avec l’ambiguïté et les multiples facettes du personnage.

Le projet propose une architecture verticale forte, pensée comme une vigie contemporaine offrant une vue panoramique sur l’écluse et le territoire portuaire. Son organisation repose sur un noyau de circulation unique, supprimant les couloirs au profit d’espaces compacts et autonomes pour chaque service. Le bâtiment, élancé et monolithique, associe verre, béton et aluminium dans une logique de synthèse structurelle, fonctionnelle et symbolique. Il constitue à la fois un outil technique performant et un espace de représentation prestigieux pour HAROPA Port. Pensé pour durer, il s’adapte à l’évolution des usages grâce à ses plateaux libres et à une conception robuste et économe en entretien.

Le projet utilise la structure et les volumes capables de cette architecture moderne pour y glisser des espaces d’exposition et de jeu. Le contraste des bétons caverneux mis au jour, avec l’épure des dessins contemporains, tisse des liens entre la rudesse du contexte et la légèreté des usages accueillis.

Le projet du Centre Technique se distingue par une écriture architecturale sobre et rationnelle, où la matérialité du bois structurel devient l’expression principale. Le bâtiment, pensé comme un outil performant, allie fonctionnalité industrielle et qualité d’usage pour les collaborateurs. Sa composition volumétrique repose sur une logique constructive claire, optimisant les flux internes et l’éclairage naturel. L’enveloppe associe bardage bois et panneaux translucides pour révéler l’activité tout en valorisant la filière biosourcée. Ce projet met en œuvre une architecture démonstrative, engagée dans l’exemplarité environnementale et le savoir-faire technique de TITAN.

Conçue en collaboration avec le botaniste Claude Figureau, cette façade végétale expérimentale offre une identité forte et sensible à la direction de la recherche de l’Université de Nantes. Elle favorise la qualité d’air et d’usage à l’intérieur tout en initiant un dialogue avec l’urbain, la place minérale qui la longe et les étudiants qui la traverse tous les jours.

Le projet propose un bâtiment central fort, à la géométrie carrée et enveloppante, créant un nouveau cœur pour le lycée tout en valorisant les relations entre bâtiments et paysages agricoles. Il s’inscrit dans une logique de frugalité architecturale et de sobriété énergétique, tout en affirmant une matérialité engagée via l’usage du chaume en toiture et du béton de chanvre en façade. L’architecture repose sur une trame rationnelle rythmée par des arcades courbes qui génèrent des espaces de circulation propices à la convivialité. L’organisation intérieure distingue clairement les fonctions, avec les salles d’enseignement à l’étage ouvertes sur un jardin central apaisant. Pensé comme un lieu d’apprentissage et de vie moderne, le projet reflète l’identité rurale et pédagogique du site tout en anticipant ses évolutions futures.

Simplement posé dans un entrebat de rails et de végétal à la manière d’une œuvre de land Art, ce monolithe d’acier fait l’éloge de la vitesse. A la fois furtif et ancré dans son contexte, le poste d’aiguillage matérialise la lisière entre l’hyper technicité ferroviaire et la spontanéité d’une nature non maîtrisée.

Le pôle enfance joue avec la déclivité du terrain pour relier les bâtiments et les cours. L’architecture répond aussi bien au caractère urbain et historique du cœur de ville qu’à l’aspect ludique, protecteur et épanouissant de la cour d’école centrale. Côté rue, la façade épaisse de ce monolithe nacré apporte intimité et tranquillité aux enfants tandis que la limite entre les salles de classe et l’extérieur s’estompe côté cour.

Transformé une caserne militaire rigide et fermée en un lieu de création artistique, libre et ouvert, c’est le défi que relève ce projet atypique. Les studios de création, de danse, de musique, ou de photographie se glissent dans l’existant. D’apparence brut, il est pourtant astucieusement adapté pour offrir des conditions idéales aux créateurs. Bien que tout semble opposer ces deux mondes, ce projet rassemble les artistes, le public, les habitants, les époques, au sein d’un lieu généreux et ouvert la ville.

Le projet s’inscrit dans une démarche de fusion entre architecture et nature, en prolongeant le bois par une série de clairières circulaires dédiées à chaque entité fonctionnelle. Le bâtiment de convivialité, en terre crue et toiture végétale, s’efface dans le paysage pour offrir un refuge sensible, chaleureux et poétique aux familles. Sa silhouette fluide et douce, appelée « ligne de crête », épouse le bocage rennais et valorise les émotions liées au deuil. L’architecture sensorielle joue avec la lumière, les matières et les sons pour créer une atmosphère apaisante. L’ensemble vise une sobriété écologique exemplaire, par l’usage de matériaux recyclés, de revêtements perméables et une gestion extensive des eaux et des sols.

Les nouvelles réserves du Musée Maritime de Saint-Malo, qui accueillent des objets et des œuvres très fragiles, développent le concept de boîte dans la boîte. Les objets sont protégés, et conservés dans un premier volume optimal d’un point de vue climatique et sécuritaire, lui-même entouré d’un second volume accueillant les fonctions support.

Qu’il soit intimiste, au cœur des géométries envoûtantes des coques en staff, ou largement ouvert sur la ville, chaque espace invite à la création, l’expérimentation, l’acquisition d’une culture artistique. Les larges ouvertures en pierres de taille de la gare historique et le plan libre retrouvé du bâtiment datant des années soixante favorisent l’appropriation par les étudiants tout en affirmant l’identité du lieu.

Le projet développe une architecture sobre, rationnelle et adaptable, pensée pour répondre aux nouveaux usages liés à la jeunesse, à l’éducation et à la culture. Son implantation tire parti du site en s’ouvrant largement sur le parc et en renforçant l’ancrage paysager du bâtiment. L’architecture est composée de volumes lisibles en bois et en béton bas carbone, articulés autour d’un espace de vie central et traversant. Le projet favorise la modularité, la convivialité et l’inclusivité grâce à des espaces multifonctionnels, accessibles et évolutifs. Il incarne une démarche environnementale affirmée, mêlant frugalité énergétique, qualité d’usage et valorisation du cadre naturel.